21) Détails de conception et de réalisation du corps du coffret.

Bien que décrit avant le boitier proprement dit, le couvercle n’est usiné que lorsque le corps est entièrement terminé et que l’ensemble des composants peuvent y être intégrés. Dans une première étape, le couvercle est volontairement trop grand. Puis, on ajuste les éléments qui assurent la mise en place du codeur rotatif, du clavier avec ses deux boutons poussoir et les deux diodes électroluminescentes. On positionne alors avec minutie l’ensemble pour tracer avec précision l’emplacement des trous de liaison, celui de la lucarne pour l’afficheur et celui pour l’orifice de RESET. Enfin, quand l’intégralité du couvercle muni de ses divers éléments est centrée en position, on peut déterminer finement le contour du couvercle de façon à ce que ce dernier déborde d’un millimètre sur toute la périphérie. Couvercle totalement terminé, on peut alors façonner la petite vitre 19 pour qu’elle soit bien axée sur la lucarne A. On repère avec précision la position des trous de passage des vis, ainsi que le dégagement pour l’orifice C réservé au RESET.
Pour réaliser le coffret, dans un premier temps  il faut découper les plaques du fond et des quatre faces latérales. Leurs dimensions sont affinées avec précision tout en vérifiant l’équerrage des divers cotés. Puis, la plaque du font (La semelle P qui déborde d’un mm sur les cotés) est percée pour pouvoir y assembler le circuit imprimé avec ses entretoises 18. Étant bien en position, on peut alors disposer chaque pièce latérale, et tracer sur cette dernière avec précision l’emplacement des différentes lumières fonctionnelles. Sur la fig.66 le corps du coffret est terminé, mis à part qu’en α les deux ouvertures n’ont pas encore été retaillées pour n’en faire qu’une seule. Il est fortement recommandé de percer tous les trous sur les flancs avant de souder les éléments sur la
semelle P. En effet, quand la plaque est isolée, il est enfantin de la maintenir dans un étau pour ajuster avec précision les contours des trous rectangulaires. Par ailleurs, limer les bords, faire des chanfreins est particulièrement aisé quand on peut tenir la plaque en main. Quand elle est soudée, les limes et
les outils ne passent plus aisément et talonnent sur l’un des cotés ou sur la semelle P.

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N’allez surtout pas imaginer que les nombreux trous tels que ceux repérés par 40 servent à ventiler l’électronique. Dissipant au maximum 0,5W, notre électronique ne risque pas de provoquer un réchauffement climatique. Mais comme je le précise dans mes autres didacticiels, je trouve que transformer mes coffrets en dentelle artificielle leur donne un aspect que j’affectionne tout particulièrement. Par ailleurs, tous ces trous permettent « de voir à travers le coffret ». Ils facilitent ainsi les opérations d’intégration et autorisent aussi le passage d’outils tels que des petits tournevis pour aider par exemple à débrocher NANOARDUINO de son support HE14 sur le circuit principal. En 37 un gros trou est pratiqué en face de la LED rouge qui atteste sur le circuit de l’Horloge/Calendrier de la présence du +5Vcc sur les circuits. En 41 sur la semelle sont pratiqués divers trous destinés au passage des fils qui vont du connecteur 17 à l’accumulateur d’alimentation autonome. Comme à la réalisation du fond le coté où seraient sortis les deux fils électrique n’était pas encore déterminé, des orifices ont donc été aménagés tout le long. En 38 se trouve la traverse de renfort, avec en 39 les deux trous de passage des vis de liaison avec le couvercle. La Fig.67 est une vue plongeante du coffret quand celui-ci est entièrement achevé. En particulier sur cette vue on trouve les quatre trous en 45 et en 50 de passage des vis ØM3 qui assurent la liaison entre la semelle et le circuit imprimé principal. Notez que sur V il a été nécessaire de réaliser deux dégagements 48 pour ne pas gêner la mise en place des entretoises 18. En 46 et 49 on trouve dans l’axe longitudinal les deux écrous prisonniers 14 et 11 qui assurent la liaison entre la semelle P et le petit bloc d’alimentation autonome dont il sera question plus avant. Pour laisser le libre passage de la vis d’assemblage un dégagement est pratiqué sur W en 51. Un bon conseil : Réalisez 48 sur V et 51 sur W avant de coller ces deux éléments sur le corps du coffret car … après il sera trop tard !

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On « retourne la chaussette » en Fig.68 pour voir le dessous du corps du coffret. On retrouve divers éléments précisés dans ce qui précède, et surtout on remarque que la semelle P est munie de deux bossages en λ. Ces derniers ont pour but de surélever légèrement le fond pour que les têtes de vis implantées en 45 et 50 ne dépassent pas sur le dessous. Comme les vis ØM3 de liaison entre le circuit imprimé principal et le fond du coffret en 50 sont munies de rondelles d’appui, il faut ménager des dégagements 55 suffisants sur λ. On retrouve en 46 et 49 les orifices qui permettent d’introduire des vis sur les deux écrous prisonniers. Quand aux deux lumières 53 et 54, elles permettent de passer des pinces pour le serrage des écrous comme nous le verrons plus avant dans le chapitre sur l’intégration. Elles aussi, il importe de les réaliser avant collage du flanc arrière sur le fond du boîtier.

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Observant le coffret vers l’intérieur on peut sur les deux vues Fig.69 et Fig.70 examiner en gros plan les détails déjà mentionnés. En particulier les deux lumières α sont maintenant réunies, le boîtier est entièrement achevé. On constate surtout le renfort vertical épais J sur la traverse N sur laquelle est vissé le couvercle sur le coffret coté lucarne. Les deux éléments K et V ne sont pas vraiment des renforts, car un boîtier à cette taille n’en a pas besoin. Ils sont prévus pour pouvoir, avec en complément les bossages λ, emprisonner les deux écrous 46 et 49. De même que la couche supplémentaire W n’est indispensable que pour « approcher » le fond P du couvercle, car la longueur sous tête des vis 13 n’était pas suffisante pour aller assez loin vers le bas pour que l’écrou 24 porte sur le fond ou sur V. Surtout prenez votre temps avant de coller les faces latérales sur le fond. Tracez avec précision la position des orifices fonctionnels. Quand ils sont réalisés, présentez la pièce en position sur la semelle et vérifiez que les emplacements sont parfaits et de dimensions idoines. S’ils vous séduisent, percez les trous « dentelle » 40 avant de tout assembler. OUF, ont peut passer à l’intégration.

Le chapitre suivant est ici.

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